La culture tibétaine s’est développée à l’amble de sa religion : le bouddhisme du Vajrayana qui appartient à la mouvance du bouddhisme tantrique. Le pays, coupé du monde très longtemps, a échappé aux influences extérieures et a transmis son patrimoine culturel et religieux de génération en génération sans altération.
Le visiteur est tout de suite sensible à la chaleur de l’accueil et au sens de l’hospitalité des Tibétains., quand on lui passe autour du cou la longue écharpe, la Khada, symbole de haute estime et signe de bonne chance.
Par tradition, les Tibétains étaient nomades, itinérants de village en village. Leur économie dépendait de l’élevage de troupeaux de moutons et de vaches. Certains, devenus fermiers, cultivaient l’orge et les pommes de terre. Ils confectionnaient leurs vêtements à partir de la laine et des peaux de mouton. Aujourd’hui avec le développement des infrastructures du pays, les Tibétains exportent leurs produits, poursuivent leurs activités agricoles et s’investissent dans le tourisme.
Cette coutume exige que le corps soit découpé en morceaux par un religieux et dispersé sur une aire nue où les vautours peuvent
venir se repaître. Il est vraisemblable que ce rituel soit lié aux particularités du pays. Il est difficile de réaliser une crémation par manque de bois et impossible d’enterrer les corps. On attribue également cette pratique à une légende qui dit que Bouddha aurait nourri un aigle avec sa propre chair pour sauver la colombe qu’il allait dévorer. On dit qu’il se portait ainsi au secours de la colombe qu’il avait été dans une vie antérieure. On a tenté d’éradiquer cette pratique. L’un des gouverneurs, qing (Tsu Zang Da Cher ou Amban) a même promulgué, sans grand succès, une loi en ce sens. Les Tibétains croient toujours que les rapaces conduisent les esprits jusqu’au Nirvana..
Les Tibétains suivent la branche du bouddhisme appelée Vajrayana et s’écartent de cette voie originelle en y mêlant des pratiques tantriques issues de l’ancienne religion Bon. Les moines bouddistes se répartissent en 5 confréries : les Bonnets jaunes, les Bonnets rouges , les Bonnets à fleurs et la Branche Noire. Le supérieur des Bonnets jaunes devient systématiquement le Dalaï Lama à la mort de son prédécesseur. Il est la réincarnation du grand Boddhisatwa, Avalokiteshvara.Le système a fonctionné jusqu’en 1952, date de l’exil de l’actuel Dalaï Lama.
Après sa mort, l’esprit du Dalaï Lama se réincarne dans le corps d’un enfant tibétain. Des Lamas partent à sa recherché et le reconnaissent à un certain nombre de signes. Le Dalaï Lama actuel est la quartorzième réincarnation de Avalokiteshvara.
Dans de très nombreux monastères et temples bouddhistes, moines et nonnes assurent les rituels du culte et se consacrent à la méditation.
Selon Senchen Losangtsengzang, ancien abbé de Tashilhunpo, leTibet possède 1400 monastères habités par 34000 moines et nonnes.
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