A tout seigneur tout honneur, voici le plus ancien monastère gelupa créé au Ladakh au XVe siècle. Rinchen Zangpo voulut en faire un exemple pour les autres monastères du pays. Il est situé sur une petite colline d’où l’on a de beaux points de vue sur la vallée de l’Indus. Il est intéressant de noter que ce monastère se trouve construit sur un sommet car, selon la tradition tibétaine, plus le monastère s’élève sur une hauteur plus il se rapproche de la divinité.
Le roi Tashi Namgyal fonda Phyang au XVIe siècle. Il invita la secte des Digungpa à venir s’y établir. Un mat de drapeaux de prières marque l’endroit d’où l’on aperçoit le monastère, ce qui signifie qu’à partir de ce point tout criminel échappe à toute sanction.
On l’appelle également le petit trek. On peut le pratiquer toute l’année. C’est une randonnée facile qui comporte de magnifiques points de vue.
Le Choskor ou l’enclave religieuse est l’un des sites culturels les importants du Lakakh. Un vaste temple construit au XIe siècle, considéré comme le centre bouddhiste majeur et le joyau des monastères, se trouve à Alchi. On y visite 5 tombeaux aux parois de bois splendidement décorées, qui évoquent, peut-être, de lointains souvenirs de lacs présents au beau milieu du désert. A l’inverse des autres Gompas, le monastère se cache près d’une rivière au lieu de se dresser sur une hauteur.
Ce monastère impressionnant date du XIIe siècle. Sa structure originale a été détruite par un incendie, aussi, les bâtiments que l’on visite aujourd’hui datent-il seulement d’environ 200 ans.
C’est le rare monastère qui possède des statues d’argile représentant Bouddha. Ce monastère fut construit sous le règne de Lachen Gyalpo, qui y installa 600 moines, sous l’autorité de Lhawang Chosie (vers 1088). La gompa présente une magnifique collection de thankas et des fresques qui rivalisent avec celles d’Alchi.
C’est le plus ancien monastère, fondé au XIe siècle, il appartient à la secte tibétaine des Kagyupa. Il est perché sur un énorme rocher qui domine l’Indus. Le monastère actuel date du XVIe siècle. Il a subi une destruction partielle au XIXe siècle. Des fresques de style moitié indien, moitié tibétain, qui représentent les images des 11 têtes et des 1000 bras d’Avalokiteswara, ont été récemment restaurées. Le léopard des neiges y vit en paix et en toute liberté car c’est une espèce protégée. A citer la belle vallée de Markha, entourée de nombreux sommets.
C’est la station idéale pour le trekking, la pratique de la montagne, le camping, le rafting et les petites excursions vers Mulbet qui s’honore de posséder une statue de 9 mètres du Bouddha du futur.
Kargil est célèbre pour son bazar, ses points de vue exceptionnels sur les chaînes qui l’entourent et l’attractivité de sa ville.
Shey (3400m) possède le palais des rois du Ladakh et fut l’ancienne capitale du royaume avant d’être détronée par Ley. Le vieux château, aujourd’hui en ruine, occupe une place stratégique sur le l’éperon rocheux qui surplombe la vallée de l’Indus. Il a été construit par le premier roi du Ladakh au IXe siècle. Le temple principal contient un grand Bouddha sculpté par des artistes népalais. Dans la cour, se trouve une impressionnante statue de Bouddha, unique en son genre, recouverte de cuivre et d’or, surmontée d’un stupa. Le fils du roi Singey Namgyal fit construire ce temple au XVIe siècle en mémoire de son père.
La situation de ce monastère est surprenante : le bâtiment perché tout en haut d’une colline rocailleuse domine les autres bâtiments qui dévalent la pente. C’est la plus vieille gompa de l’ordre Gelupa. Elle a été construite par le grand lama Paldan Shesrap au XIVe siècle. Aujourd’hui, 80 moines y vivent sous l’autorité de HH Khanpo Rinpoche.
Le grand mahasiddha Sthaksang Raspa, avec le grand ancêtre Singey Namgyal, fit construire ce monastère au XVIe siècle. C’est le plus grand et le plus riche monastère du Ladakh. 200 moines y vivent et y pratiquent la doctrine de l’école Drukpa.
Le roi du Ladakh ordonna la construction du palais de Stok en 1935. On peut y voir une importante collection d’ornements royaux anciens, des tankhas et d’anciennes statues. Le monastère se niche au pied des montagnes du Stok à mi-chemin entre Hemis et le Stok.
Le lama Tumgpa Dorje construisit ce monastère au XIIIe siècle. C’est le seul monastère de l’école Saskyapa au Ladakh. Les moines appartiennent à cet ordre qui représente la plus petite, mais la plus ancienne secte Saskyapa. Le monastère est célèbre pour son festival des oracles qui a lieu en général première quinzaine de mars. Le fondateur invitait autrefois les deux fameux oracles du Tibet.
Construit en 1845, le monastère est entouré de maisons typiques du Ladakh et de champs d’orge.
La communauté de près de 40 moines appartient à la branche du monastère de Spituk. Le supérieur en est le H H Bakula Rinpoche\
Le Zanskar est une terre de paix, à l’écart du monde moderne, isolée du monde depuis des siècles par une ceinture de très hautes montagnes. Le col le moins haut est le Pensi La (4418 m). Il est impossible de s’y rendre l’hiver sauf pendant une courte période. C’est aussi le charme du Ladakh que d’offrir des treks étonnants, du rafting, des tours en jeep ou en moto et des ascensions mémorables en plein été. Les glaciers du Nun Kun et un pic de 7142 m, méritent l’attraction qu’ils suscitent. Padum, la région de la capitale, est d’un accueil agréable et offre des possibilités d’hébergement confortables. Visiter les villages authentiques, fréquenter les chambres d’hôtes permettent aux voyageurs d’apprécier la culture et les coutumes de ce peuple indépendant et fier de son isolement du reste du Ladakh. Ce pays est un royaume avec famille royale et roi souverain sur Padum et Zangla.
Nubra signifie vallée des fleurs. Elle se situe au nord de Leh. Vallée de grande altitude, elle s’honore de posséder la route la plus haute du monde qui s’étend à 5606 m et de proposer des safaris à dos de chameaux. Le tour de la vallée de Nubra peut s’organiser en 3 jours et 2 nuits sous tente ou en chambre d’hôte. Cette région est accessible toute l’année par la route de Khardong La située à 5610 m et pourtant ouverte même en hiver. De cette vallée, la vue est spectaculaire sur la chaîne du Karakuram, le haut sommet du Saser Kagri (7678m) et le glacier Siachen de 70 km de long. Le plus surprenant est que la basse vallée soit fertile et qu’on y trouve des champs cultivés et des arbres fruitiers. Les moines vivent dans de magnifiques Gompas situées à flanc de montagnes, ce qui permet facilement de s’y affranchir du temps.
Le nom de ce monastère veut dire le toit du rocher. Il est construit autour d’une grotte qui, à ce que l’on raconte, a accueilli Padmasambhava qui y a vécu et médité avant de repartir pour le Tibet. La grotte est à l’heure actuelle un temple obscur et frais. Le monastère appartient à la petite secte très ancienne des Nying Ma Pa.
C’est la région du fleuve Shyok qui est connu pour être le fleuve de la mort. Il reçoit les eaux du Nubra et du Chanchenmo. Durant l’hiver, on peut le traverser en bateau pneumatique.
Situé à l’altitude de 4555m, ce lac dépend de la région de Rupshu à l’est du Ladakh. Cerné par de hautes montagnes, il est alimenté par le fleuve Spiti. C’est le point de départ du trek de Spiti , près de 240 km, tout au long de la route traditionnelle de Parang La à 5580m d’altitude en passant par Shey, Thiksey, Upshi et de nombreux petits villages tout au long de l’Indus. Après une centaine de kilomètres, on arrive à Chumathang (3965m) où se trouve une sorte de station de balnéothérapie recherchée par les Ladakhis, soucieux de leur bien être et de leur santé, et qui viennent y prendre des bains chauds. Les Changpas, peuple nomade entretiennent des relations commerciales avec le Spiti. La région est riche en faune sauvage : kyang (âne sauvage), renard roux et le si rare et fort dangereux léopard des neiges. Des grues au bec noir et des oies sauvages viennent nicher sur les bords du lac au moment des amours pendant les mois d’été. Il y a possibilité d’aller à Manali par Tsokar et Serchu. Un tour d’une journée à pied autour du lac Tsomoriri inclut la visite du monastère de Karzok et du camp de nomades situé au-dessus du village. Après quelques heures de route, on traverse le pont de Maya et on monte vers Tsomoriri par le village de Puga en empruntant une piste cahoteuse. Puga est célèbre pour ses gisements de sulfure et de borax.
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